Piano, composition, arrangement, orchestration et direction d’orchestre
Django d’Or – prix SACEM de la création en 2007 pour son album « Outre-Terres » et artiste Génération Spedidam (saison 2018-2021), pianiste, compositrice, arrangeuse et cheffe d’orchestre, Carine Bonnefoy occupe une place à part entière dans la sphère du jazz français : à la tête d’un trio et d’un quintet, elle dirige, écrit également de la musique originale et des arrangements pour des ensembles aussi prestigieux que le Metropole Orchestra aux Pays-Bas sous la direction de Vince Mendoza, en Allemagne pour le WDR big band, l’Orchestre Symphonique de Tenerife, en France pour l’Orchestre National d’Ile de France, l’Ensemble de Basse Normandie, le Choeur & Orchestre Sorbonne Université et le Philarmonique de Strasbourg.
En 2009, l’album d’Ivan Lins & The Metropole Orchestra « Regencia » remporte le Latin Grammy Award pour « the best brazilian popular album », nominé pour son arrangement et orchestration d’Arlequim.
Après son premier album en quintet, elle enregistre Outre terres/Overlands dans les studios de Radio- France avec les 53 musiciens du Metropole Orchestra : une impressionnante épopée sur les « découvreurs » de la Polynésie dont elle est originaire.
Depuis 2009, elle se produit avec son New Large Ensemble (album Tribal – 2010 ; Today is Tomorrow Music For Large Ensemble – 2019), un orchestre de 17 musiciens dont le saxophoniste Stéphane Guillaume et le batteur André Charlier.
Carine est également diplômée du Conservatoire National Supérieur de Paris (Jazz & Musiques improvisées – 1998) et docteur en musicologie avec une thèse sur le jazz symphonique – harmonie et spatialité (CNSMDP/Sorbonne Université) sous la direction de J.-M. Chouvel.
Elle se consacre depuis 1998 à l’enseignement de l’écriture jazz au sein de différentes structures (CRD de Cachan, CNSMDP, CMA13/CMDL/PSPBB). Elle est par ailleurs invitée dans le cadre de master-classes et de résidences réunissant de jeunes musiciens de différents horizons en jazz symphonique, privilégiant ainsi les passerelles entre classique et jazz.